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Les maquettes de moulins d'Henri Cros

 

J'ai  décidé  de  vendre  mes  maquettes,  si  vous  êtes  intéressés

c r o s - h e n r i @ o r a n g e   f r

Il  manque  volontairement  un  point  sur  l'adresse  mail

n'oubliez pas de le rajouter

 

 

Le tarare est un appareil qui servait à vanner les grains

A l'échelle 1/8ème


En noyer noir


Il fonctionne très bien


voir la vidéo

                        Il est pourvu d'une trémie, d'un ventilateur et de trois tamis vibrants

 

                        Il est mis en mouvement par la force de l'homme à l'aide d'une manivelle

Vidéo sur le fonctionnement du tarare


                                                      Lors d'une expo

Je remercie toutes les personnes qui m'ont invité à participer à des expositions, celles qui m'ont donné de précieux renseignements sur les moulins ou autres mécanismes, toutes celles qui se sont intéressées à mes réalisations, ainsi que celles qui m'ont donné des photos, si vous en avez, je les accepterai avec grand plaisir.

Je n'oublie pas mon ami, créateur de beaux livres, sans qui la question n'aurait sans doute jamais été posée par Baptiste.

Et enfin Baptiste lui-même qui, trois ans après la première maquette, m'a aidé à créer ce site pendant ses vacances prouvant que la solidarité intergénérationnelle ça existe encore...

La roue type Pelton entraine une magnéto qui allume une DEL 

eau en circuit fermé

Un  beau moulin céréalier de 1834 appartenant à une amie

Petit résumé sur les mesures à grains

 

Dans les temps anciens, en France, les produits s’échangeaient sans doute de façon anarchique suivant les régions, comme c’est encore le cas dans certains endroits de notre planète, c’était une sorte de troc, l’utilisation de la monnaie n’était pas comme on dit, monnaie courante, chacune des parties devait y trouver son compte.

 

Puis vint le temps des taxes, sur les fours pour la cuisson du pain, fouage (sorte de taxe d’habitation), passage des ponts, des fleuves, commerce divers, vin, bois, céréales, etc.

 

La production ne pouvant être efficacement vérifiée, les tricheries étant coutumières, les seigneurs décidèrent alors d’interdire les meules à mains des paysans et les obligèrent à se rendre au moulin dit banal du nom de ces nouvelles taxes appelées banalités.

 

Pour les poids et les volumes, des principes de mesure furent établis localement par les seigneurs et les vassaux pour contrôler les quantités vendues par les producteurs, pour les céréales des récipients en bois servaient de mesures.

 

Puis ces mesures en bois n’étant pas très justes, les seigneurs, toujours à la recherche de meilleurs profits, les firent tailler dans de la pierre et installer, fixes ou posées sur la place du village, souvent sous des halles couvertes.

 

Celles de Gruyère, en Suisse, se trouvant à l’air libre, intriguent beaucoup le visiteur non avisé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La diversité des références de ces unités de poids et mesures en usage en ce temps là étant variable d’une ville à l’autre ne me permettent pas de me lancer ici dans une description détaillée.

 

A Estaing (Aveyron) elles ont sans doute été sauvées du pillage par un habitant bienveillant qui les expose de belle manière au regard des passants.

 

                                                                                             

                                                                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certaines communes ont mis en ligne sur le net les différentes mesures qui étaient en vigueur dans leur ville ou village.

 

A Valcabrère (Haute-Garonne) la municipalité les a signalées par des panneaux indiquateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la révolution de 1789 l’abolition des privilèges fut décidée, ce qui amena à la saisie des moulins banaux et leur revente comme biens nationaux.

 

Et c’est en 1837 que fut mis réellement en application notre système métrique actuel non sans difficultés, les habitudes étant bien trop ancrées dans les esprits.

 

Ensuite cette méthode de mesure fut internationalisée, il faut dire qu’à l’origine, de nombreuses personnes dans le monde s’étaient déjà penchées sur le problème.

 

Seuls la marine et quelques pays anglo-saxons ont conservé quelques mesures anciennes.

 

Métalliques sous le halles de Martel dans le Lot.     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant d'en trouver d'autres.

Quelques diverses utilisations des moulins

 

Moulins à mains céréaliers Fin du Paléolithique, période des chasseurs-cueilleurs :

 

Va et vient ou pilons :  céréales, tubercules, herbes.

 

Norias 2000 ans avant JC :

 

Perpétuelles ou à traction animale dites roues persanes :  relevage de l’eau, irrigation. 

 

Moulins à traction animale (moulin à sang)  Antiquité.

 

Secs : farines : céréales, pigments, minéraux.

 

Humides : huiles d’olive, noix, noisette, tournesol, lin, gruau, moutarde, etc.

 

Moulins à eau (et à marées) :  une vingtaine d’années avant JC ; bateaux (à nef) : VIe siècle.

 

Céréalier, farinier : orge, seigle, sarrasin, maïs, épeautre, engrain, riz, châtaigne, blé tendre ou froment, poudres, cacao.

 

Blutage des moutures, tamisage, tri des farines par finesses et séparation du son, actuellement six références de finesse de la type 45 pour les pâtisseries à la type 150 dite complète.

 

A huile, moulatou : olive, colza, tournesol, pépins de raisin, lin, arachide, soja, noix, noisette, moutarde, amande, pâtes, gruau (blé dur, orge perlé, avoine) etc.

 

Moulinage, torsion du fil à soie.

 

Hauts-fourneaux, forge, martinet, marteau-pilon, soufflet, travail du fer, outillage agricole, chaudronnerie, travail du cuivre, etc.

 

Scierie, scie à déligner pour faire des planches, des poutres.

 

Meulage et aiguisage, lames de couteaux, de scies, armes blanches, faux, outils, etc.

 

Tournage bois et métaux.

 

Foulons, pour assouplir les fibres textiles, lin, cuirs et peaux, extraction du tan, etc.

 

Broyage des racines et des feuilles pour extraire les sucs, canne à sucre, betterave, les teintures, garance (rouge garance) etc.

 

Concassage, broyeurs à boulets ou à billes, pigments pour peintures, minéraux, ocres, kaolin, ciment, charbon, pyrotechnie, abrasif pour polissage, etc.

 

Pompage, eau.

 

Grosse production d’électricité.

 

Moulins à vent  XIe siècle 

 

Céréalier, farinier : orge, seigle, sarrasin, maïs, épeautre, engrain, riz.

 

Moulin bladier : farine de blé tendre ou froment.

 

Blutage des moutures, tamisage, tri des farines par finesses et séparation du son.

 

Pompage de l’eau

 

Eoliennes  fin XIXe siècle.

 

Pompage de l’eau

 

Production d’électricité

 

Petites pensées philosophiques

 

Les moulins devraient être appris dés le plus jeune âge et tout au long de la scolarité.

 

La mouture des céréales a permis de nourrir des milliards d’individus sur la terre depuis la nuit des temps et espérons, pour encore un bon moment.

 

Ce devrait être des lieux de culte dans le monde entier, ça éviterait bien de stupides conflits.

 

L’étude des moulins amène à visiter tant de domaines, en vrac :

la vie, l’ingéniosité de l’homme, le travail, l’échange, le commerce, l’eau, le vent, l’agriculture, l’alimentation,

la géographie, le relief, l’hydraulicité, l’histoire, les mathématiques, la géométrie, la technologie, le bois,

les métaux, le dessin, la minéralogie, la chimie, la pharmacopée, l’art, les textiles, etc. etc.

 

La superbe  technique partie de la première roue en bois archaïque pour aboutir à des turbines hydrauliques Francis entraînant un alternateur de 257 MW, 389 MW en pointe (si, si, ça existe ! Le Pouget dans l'Aveyron) aux  turbines des centrales thermiques nucléaires et aux énormes réacteurs d’avions modernes.

 

Et que dire de ces laizes rudimentaires et misérables qui ont sans doute inspiré Clément Ader et nous ont permis d’arriver à la réalisation des immenses voiles de nos trimarans de course.

 

A méditer…